Ben voilà une tite nouvelle basée sur un de mes chauchemars'^^
Le soleil venait de se coucher. Ce n’était pas comme tous les autres soirs. Il y avait une fête de campus tout près de l’endroit où l’homme que j’aimais habitait. Après les dernières retouches, je décidais d’y aller. Je descendis les marches et je sortis dans le parc du campus. Il faisait déjà nuit. Je me mis en route d’un bon pas. Après le deuxième virage, j’aperçus, tout au bout du chemin, le lieu de la fête. Il me fallut quelques minutes pour parcourir la longue allée toute droite. Plus j’approchais, plus la musique était forte et plus j’avais un mauvais pressentiment. Pourquoi je me souciais autant ? Ce n’était qu’une fête, on n’allait pas me tuer ! J’arrivais enfin à hauteur de la porte. Je l’ouvris sans sonner, ni frapper et j’entrais. Il y avait déjà beaucoup de monde. Je me baladais parmi les invités, mais mon pressentiment était toujours là, grandissant même. C’est comme si je n’entendais plus la musique, que tout semblait irréel. Je me sentais poursuivie, je respirais mal…
- « Ah ! Tu es là ! » Me dis quelqu’un en posant sa main sur mon épaule.
Mon sang se glaça et je me retournais totalement effrayée. Mes deux meilleures amies me regardaient en souriant. Quel soulagement ! Je remarquais alors qu’elles semblaient s’inquiéter pour moi, et avant qu’elles n’aient eut le temps de dire quoi que ce soit, je leur assurais que tout allait bien et que j’avais juste été surprise. Je les rejoignis et nous continuâmes de marcher ensemble parmi les invités. Mon malaise s’était dissipé bien vite et je ne m’en souciais plus. Nous marchions dans un long couloir et il y avait une unique porte. Elle m’intriguait, m’attirait même. Je ne pus m’empêcher de m’arrêter et de l’observer. Il fallait que je l’ouvre ! De nouveau, ce mauvais pressentiment. Quelqu’un me poursuivais. Il fallait ouvrir cette porte ! Je n’entais plus la musique à nouveau, ni l’appel de mes amies. Il n’y avait que cette porte. Je me décidais à l’ouvrir, alors que j’avais de nouveau du mal à respirer. La porte s’ouvrit silencieusement, et tout sembla s’arrêter autour de moi. Plus de mouvements. Tout le monde me regardait. J’essayais de voir à l’intérieur, derrière cette mystérieuse porte, mais je ne voyais rien. Tout était noir. Mes amies me prirent alors par les bras et me traînèrent de force vers la sortie. Je remarquais alors que les invités nous pourchassaient méchamment, avec des airs de zombies. Je compris d’où venait mon mauvais pressentiment. Je me mettais à courir à mon tour et j’ouvris la porte pour laisser sortir mes amies, mais ils nous avaient rattrapé. Ils essayaient de nous attaquer, d’arracher nos vêtements. Nous nous débattions et avons enfin réussi à nous enfuir. Nos vêtements étaient complètement déchirés. Nous avons couru jusqu’à n’en plus pouvoir. Il fallait que nous nous reposions pour reprendre notre souffle. Quelqu’un nous appela alors. J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter. Je n’osais pas regarder, mais mes deux amies se levèrent et me relevèrent. Elles m’assurèrent qu’il était avec nous. Je les suivis en silence jusque vers une voiture. De nouveau un mauvais pressentiment. Je décidais de l’ignorer. Nous nous arrêtâmes et il ouvrit le coffre. Il y avait des affaires de rechange. Nos affaires ! Comment avait-il fait pour se les procurer ? Je restais suspicieuse mais me changeait quand même. J’étais la dernière à finir. J’ouvris la portière arrière pour y mettre mes vêtements déchirés. Je dus monter sur la banquette. Mes deux amies m’attendaient dehors. Soudain, la portière se referma sur elle-même et la voiture démarra. De nouveau, je n’arrivais plus à respirer, ni à crier. Je regardais en arrière et je vis mes amies courir après la voiture. Je tapais contre la vitre arrière, mais la voiture prenait de la vitesse. J’avais les larmes aux yeux et j’étais terrifiée. Que fallait-il faire ? Il conduisait dangereusement, de plus en plus vite. Je remarquais alors qu’il était sorti du campus. J’attrapais le frein à main et le tira de toutes mes forces. La voiture fit plusieurs demi-tours avant de s’arrêter dans un jardin. Il me rejeta violemment en arrière et démarra, reprenant sa course folle. Il fallait que je trouve quelque chose. J’étais paniquée, je regardais de tous les côtés. L’homme se pencha alors vers la boite à gants et en sortit un pistolet. Je me disais alors que c’était la fin pour moi. Il n’y avait plus rien à faire. Je remarquais alors que la voiture était celle de mon chéri. Etait-il dans le coup lui aussi ? Allait-il bien ? Je redoutais de voir le pistolet se tourner vers moi. J’avais plus que quelques secondes à vivre… BANG ! BANG ! BANG ! Que se passait-il ? La voiture était hors de contrôle. Et moi ? J’étais toujours vivante. Mais alors… les 3 coups de feu ? Je regardais péniblement vers le conducteur. Le spectacle n’était vraiment pas joli à voir. Il s’était tiré les 3 balles dans la tête. Il y avait du sang partout, et quelques bouts qui étaient certainement de la cervelle. Il fallait arrêter cette voiture, ou j’allais vraiment mourir. Je tentais d’attraper à nouveau le frein à main, mais il était plein de sang, ma main glissait. La tête de l’homme pencha alors vers moi et je reçu encore un peu de sang sur les mains, ainsi que quelque chose de gluant. J’eus un haut le cœur en me disant que c’était sûrement un bout de cervelle… Je décidais alors d’enlever la clé du contact et j’essayais de tourner le volant pour rétablir la voiture. Elle ralentissait déjà un peu. Je remarquais alors que quelqu’un était assis sur le siège passager. Je le regardais. Il s’agissait de l’homme qui conduisait… Etait-ce un fantôme ? Je n’en pouvais plus. Je lâchais le volant et sautais hors de la voiture. Je la vis disparaître sur une descente… je me relevais tant bien que mal, tachée de sang un peu partout. Je fondis en larmes. Je remarquais seulement à ce moment quelque chose dans ma poche… Mon natel ! Je composais le seul numéro qui me venait en tête. Lorsqu’il répondit, j’étais incapable de parler. Je lui demandais de venir me chercher. J’essayais de lui expliquer où j’étais. Il m’apprit alors que mes amies étaient chez lui. Elles savaient où il habitait ? Je lui poserai la question plus tard et je le priais juste de faire vite. Je commençais à marcher, le natel à la main. Je ne savais ni où j’étais, ni où j’allais… Une voiture s’approcha alors de moi. C’était lui qui conduisait. Je réussi à lui sourire un peu, mais fondis en larmes au moment de lui expliquer ce qu’il s’était passé. De nouveau, j’avais du mal à respirer… Je fermais les yeux et les rouvris. J’étais dans ma chambre, dans mon lit et c’était le matin. Tout cela n’étais qu’un cauchemar ?...
Lun 19 Nov - 22:47