Mangas; Japon et art |
| | Concours 2 résultats | |
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Quel est votre texte favori?(Merci de pas voter pour celui que vous avez écris, soyez fair-play) | Titechoz | | 40% | [ 2 ] | Sakura | | 40% | [ 2 ] | Camus | | 20% | [ 1 ] | Einjenhar | | 0% | [ 0 ] |
| Total des votes : 5 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Sakura =^.^= Admin
Nombre de messages : 1583 Age : 36 Date d'inscription : 15/02/2006
| Sujet: Concours 2 résultats Mar 8 Juil - 18:03 | |
| Vous avez jusqu'au 21 Juillet pour voter, et pas de prolongation de temps cette fois. Titechoz- Spoiler:
Cette nuit là tout a changé pour moi.
C’était un soir de février. Une journée froide à Osaka. Je me souviens vaguement que les flocons de neige commençaient à tomber me faisant frissonner alors que je rentrais des courses. Le froid. Je ne sais plus ce que ce mot veut dire à présent. Quelle ironie quand on sait que sait pour me réchauffer plus vite que j’ai emprunté un raccourci. Ces ruelles n’étaient pas sûres à la nuit tombée car peu éclairées mais elle me ferait gagner un bon quart d’heure, m’évitant peut-être de mourir de froid. Il s’est cogné violemment contre moi, effrayé. Ce petit être hurlait et pleurait. Il s’est agrippé à moi si fort que j’ai lâché mes courses sur le sol. « Au secours ! Au secours ! » parvenait-il à peine à hurler entre ses sanglots J’allais tenter de le calmer quand je l’ai vu. Ce monstre. Les yeux fous marchant calmement vers moi. Je ne distinguais que ses yeux ce qui le rendait encore plus effrayant car ils étaient injectés de sang et semblaient littéralement briller d’excitation. Il dégageait une aura terrifiante qui me glaçait le sang bien plus que n’aurait pu le faire la neige. Je n’arrivais plus à réfléchir. Que devais-je faire ? J’ai regardé l’enfant qui se cachait entre mes jambes à présent. Il était si jeune, 4 ans tout au plus. Mais je fus surtout saisi par sa ressemblance avec mon jeune frère, Koichiro. J’en suis resté abasourdi quelques secondes. Quelques secondes de trop car le monstre en a profité et s’est jeté sur l’enfant.
Le hurlement de ce petit être me sortit de ma torpeur et je n’ai plus hésité. Etait-ce parce qu’il ressemblait à mon jeune frère ? Je ne le sais toujours pas. Sans réfléchir j’ai bondi sur ce colosse en le saisissant au niveau du cou et j’ai hurlé à l’enfant de courir. J’ai cru avoir le dessus un instant quand j’ai vu que j’avais réussi à lui faire desserrer suffisamment son étreinte pour que l’enfant s’échappe. Quelle folie de ma part. Il était si fort. Mais à ce jour j’ignorais la force des vampires. En tout point supérieure aux humain même lorsqu’ils sont assoiffés de sang et au bord de sombrer dans un tout nouvel enfer. Je l’ignorais. Je l’ai donc appris à mes dépends : il m’a rejeté à quelques mètre en arrière d’un simple coup d’épaule. Je lui avais fait perdre un repas succulent et de rage il m’a tout simplement ouvert les tripes avec une facilité déconcertante. Etait-ce donc si facile que ça de couper de la chair humaine à main nue ? La douleur fut fulgurante et coupa le souffle. Je suis tombé pendant ce qui m’a semblé être une éternité, ma tête heurta le sol recouvert d’une fine couche de neige à présent. Malgré tout il y eu un bruit sourd et j’ai perdu connaissance.
Je ne saurais dire combien de temps je suis resté inconscient mais quand j’ai rouvert les yeux une jeune femme se tenait au-dessus de moi. « Comment vous sentez-vous ? dit-elle d’une voix étrangement grave pour une fille de son âge Je mis quelques secondes avant de retrouver mes esprits. Où étais-je ? Qui était-elle ? Tout me revint violemment. -L’enfant … m’affolais-je Je ne parvins pas à en dire plus, ma gorge était si sèche et je me sentais à bout de force. Elle sourit. Et je remarquai enfin qu’elle était superbe avec ses cheveux noirs qui cascadaient sur ses épaules. Une beauté indéfinissable, avec un aura très attirante et aux yeux profonds, sans fond, dans lesquels il me semblait pouvoir me perdre en même temps que la notion du temps. Au bord de l’épuisement j’ai pourtant dû détourner le regard pour reposer ma tête sur le sol. Et là j’ai enfin vu le corps du monstre déchiqueté sur le sol. Il y avait du sang partout. On devinait à peine le tapis de neige sous cette marre de sang. Quand ? Comment ? Qui ? J’écarquillais les yeux pris de nausées et me tournai vivement vers la belle inconnue. Il m’en coûta un cri de douleur. -Allons allons il ne faut pas vous surmener. Vous êtes au bord de la mort vous savez.
Je ne comprenais pas. Je me sentais pourtant bien, fatigué mais pas mourrant. Ne m’avait-elle pas soignée ? C’est alors que j’ai baissé les yeux sur mon ventre. Il était toujours béant. D’après ce que je pouvais voir le sang du monstre n’était pas le seul à recouvrir le sol de la ruelle. Bon sang ! J’allais mourir comme ça. Bêtement. En ayant rien accompli. Rien ! Ou presque. J’avais sauvé cet enfant. Du moins je l’espérais. -L’enfant ? répétai-je avec plus de force ? -Vous en êtes encore là ? Il est vivant. Vous lui avez sauvé la vie. -C’est vous qui … ? C’était trop dur de parler et je m’étouffais, crachant du sang. -Oui, répondit-elle simplement.
Comment une fille si menue avait-elle pu venir à bout de ce monstre ? Elle se pencha vers moi. Ses yeux étaient vraiment magnifiques, on aurait dit qu’ils brillaient, comme excités. Comme ceux du monstre pensais-je un instant mais j’oubliais déjà. J’étais de nouveau aspiré dans son regard sans pouvoir lutter mais sans en avoir vraiment envie non plus. Elle s’approchait toujours plus près de mon visage en se mordant la lèvre inférieure. Si sexy pensais-je, aussi étrange que cela puisse paraître dans moment pareil. C’est alors que je vis ses dents. Ou plutôt ses crocs. Un vampire ! Je m’affolais et tentai de me redresser mais je n’avais plus de force. Je crus m’évanouir sous l’effort mais rien n’y fit. Elle s’immobilisa à quelques millimètres de mon visage puis lécha les gouttes de sang qui perlait autour de ma bouche. Puis elle se redressa. -Tu n’as pas mauvais goût, commenta-t-elle -Qu’est-ce que … -C’était courageux de ta part, coupa-t-elle. Ou plutôt très stupide mais l’intention était là. Mon regard se fit interrogateur -De sauver cet enfant alors que tu aurais pu t’enfuir, expliqua-t-elle -Très stupide en effet, lâchais-je. Mais comme ça vous allez pouvoir vous régaler, lâchais-je avec amertume. Ainsi donc elle n’avait tué ce monstre que pour avoir son repas. Je ne savais rien des vampires. Bon sang pour moi il n’était que des mythes ! Des légendes ! Rien de tout ça ne devait être réel. Ils n’existaient que dans les films ! Et pourtant je ne rêvais pas. Si ? Elle me gifla si fort que je n’eus plus de doutes. Ce n’était pas un rêve. -Comment oses-tu ! Je ne bois pas le sang des humains ! -Mais vous … commençais-je en pensant à ce qu’elle venait de faire avec mon sang -J’ai simplement évité un gaspillage inutile ! Elle sourit. -Je suis désolée. Ce qui t’arrive est un peu ma faute. J’étais en charge de ce vampire et je n’ai pas vu qu’il allait si mal. Je suis arrivée trop tard. Et on peut dire que tu as été courageux. Alors voilà je vais te faire une proposition Takeshi. Préfères-tu mourir en humain, ou vivre en tant que vampire ?
J’ouvris de grands yeux. Etait-ce une blague ? Ce n’était pas drôle du tout. Bien sûr que je voulais vivre mais en même temps … devenir comme ce monstre étendu près de moi m’était insupportable. Je pourrais attaquer des humains ! Des enfants ! Je deviendrai un monstre ! Elle s’impatientait. -Je ne peux pas tuer des humains pour vivre, finis-je par répondre -Es-tu sourd ou n’as-tu pas compris ? Nous ne buvons pas le sang des humains -Oh oui et c’est sans doute pour ça que ce vampire s’est rué sur ce garçon ! -Il a … commis une erreur. Cela arrive. C’est rare et nous faisons tout pour l’éviter mais ça arrive -Je ne connais rien aux vampires comment répondre … Soudain je me sentis dériver, à bout de force. La mort allait m’emporter. Elle me gifla pour que je reprenne connaissance. -Ecoute-moi bien Takeshi. Tu auras des centaines d’années pour te familiariser avec notre monde. C’est une faveur que je te fais car je me sens coupable. Alors choisis c’est ta dernière chance. Je plongeais mon regard dans le sien comme pour la sonder alors qu’elle paraissait si mystérieuse. J’ai réalisé soudain qu’elle aurait pu me tuer et boire tout son soul et pourtant j’étais là dans ses bras à me vider de mon sang. Et puis une pensée étrange m’a traversée l’esprit : pouvoir me perdre tous les jours dans ses yeux me suffirait. J’hochais enfin la tête. Elle sourit et dévoila ses crocs avant de mordre fermement ma carotide. Avais-je eu raison de lui faire confiance ? N’allait-elle pas simplement boire mon sang et me laisser pour mort ? Non, elle n’avait pas besoin de ma permission pour ça. Ou peut-être que si. Au fond je n’en savais rien. Mais la sensation était plutôt agréable finalement. Et trop courte. Elle se redressait déjà. Elle s’ouvrit les veines et me fit boire son sang. Il avait un goût très métallique mais sucré en même temps. Très étrange. Mais pas mauvais du tout.
Puis je me suis endormi. Un sommeil sans rêve qui aurait pu durer des jours. A mon réveil j’étais allongé dans un lit. Avais-je rêvé ? Non, elle était bien là. Elle s’approcha de moi et posa sa main sur mon ventre. Je mis quelques secondes avant de comprendre ce que ça signifiait. J’étais guéri ! Plus une égratignure. Incroyable. - Kaori, mumurais-je. Puis je m’arrêtais, surpris. Comment connaissais-je son nom ? Elle dû comprendre mon trouble car elle dit : -Nous sommes connectés à partir de maintenant Takeshi. Tu sauras toujours où je me trouve. Et inversement. Mais ne t’inquiète pas je vais t’apprendre. C’est mon rôle en tant que sang pur qui t’as engendré. Je serai dure avec toi. Pour refouler tes instincts et je n’hésiterai pas à te tuer si tu finis comme Morimoto. J’ai supposé qu’il s’agissait du monstre de la veille. -Mais pour l’instant il faut te nourrir. Elle s’ouvrit à nouveau les veines.
A la vue du sang mon cœur s’emballa. Que m’arrivait-il ? Je ne voyais plus que ce filet de sang. On aurait dit que mes yeux brûlaient de désir pour ce liquide. Si rouge. Il me semblait être le meilleur de tous les nectars. Je sentais tous ses arômes. Ils venaient emplir mes narines et me charmait de leur perfection. C’était irrésistible. J’attrapais violemment son bras et bus sans retenue. Elle me rejeta en arrière avec une violence inouïe. -Takeshi ! As-tu déjà oublié le monstre qui a faillit tuer cet enfant innocent ? En ce moment tu es pire que lui ! hurla-t-elle Je baissais les yeux. Honteux. J’étais devenu ce que je craignais. Cette odeur était si enivrante… Elle me caressa les cheveux. -Doucement, m’intima-t-elle en avança de nouveau son bras vers mes lèvres. Savoure le et n’en bois pas trop Je détournai la tête, dégoûté par cette bête qui sommeillait dorénavant au fond de moi. -Bois ou tu ne survivras pas Takeshi, ordonna-t-elle Je la suppliai du regard. Je ne voulais pas. Je pensais à mon frère et au garçon de l’autre nuit. Je savais que je pourrais m’attaquer sans remords à eux à présent si cette folie s’emparait de moi de nouveau. -Bois, répéta-t-elle plus sévèrement. Puis elle s’adoucit. Je t’apprendrai Takeshi, je ne te laisserai pas prendre la même voie que Morimoto. Je la regardais, me perdant une fois de plus dans ses yeux comme j’allais le faire de nombreuses fois dans le futur. Et j’ai bu. J’ai bu ce qui restera pour moi le meilleur des nectar qui m’aura été donné de goûté.
Puis doucement Kaori retira son bras et je ne résistai pas. Elle se mit à parler longuement de sa vie, de qui elle était, de ce que ça impliquait. J’appris la hiérarchie des vampires avec étonnement et découvrit qu’elle était au plus haut : héritière d’un des cinq clans purs qui régnaient sur le monde des vampires depuis quelques milliers d’années sur le monde.
Oui, cette nuit là Kaori Ishimori a changé ma vie. Ou plutôt ma mort. Je ne l’ai plus quitté depuis ce soir là. Elle m’a tout appris sur la communauté des vampires. Leur lois, leur hiérarchie, leur histoire, leur clan, … Tout. Aujourd’hui je rends un dernier hommage à la dernière du clan Ishimori et je jure solennellement de la venger. Je m’engage dans une guerre qui me coûtera certainement la vie mais Kaori était devenue ma famille. Celle qui a fait de moi ce que je suis. Un vampire redouté de tous et un homme fidèle et capable d’honorer la mémoire de l’être qui comptait le plus pour lui et de continuer son œuvre.
Je quitte Osaka sans me retourner. Nous avons été heureux ici pendant près de 100 ans. Et je suis bien déterminé à ne plus y remettre les pieds avant d’avoir accompli ma vengeance.
Dernière édition par Sakura le Mar 8 Juil - 18:10, édité 1 fois | |
| | | Sakura =^.^= Admin
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| Sujet: Re: Concours 2 résultats Mar 8 Juil - 18:06 | |
| Sakura 1- Spoiler:
Vampire Cette nuit encore, comme à mon habitude, je me réveille après le coucher du soleil. J’observe autour de moi, par la fenêtre, cette obscurité qui gagne chaque recoin, et engloutit tout. Je me lève, silencieusement et me dirige vers la fenêtre, pour observer ce qu’il se passe dehors. Les gens marchent avec leur flegme légendaire du soir, pensant certainement qu’ils seront mieux une fois chez eux, au chaud. Je tire le rideau et me dirige vers la porte. En sortant je regarde le seul objet qu’il y a dans mon studio : mon « lit », comme vous l’appelleriez, l’endroit pour y dormir. Même si le mien est quelque peu différent. Je prends soin, en ouvrant la porte, que personne ne puisse voir à l’intérieur. Je la referme aussi silencieusement que possible, et sors de l’immeuble. La rue est calme, et l’air est tiède. Une douce nuit d’été, comme j’en ai vu des milliers. Les rares personnes que je croise me regardent étrangement, se demandant d’où je sors avec mon visage si frais, l’air en forme, à une heure si tardive pour eux. Que penseraient-ils si je leur disais que je viens de me lever ? Certainement croiront-ils que je suis un de ces rebuts de la société, qui fait tout comme personne, afin de se différencier. Comme d’habitude, j’ignore ces regards et je continue ma route, évitant les grandes rues trop bondées, me faufilant par les petits passages, restant dans l’obscurité, fuyant la lumière des lampadaires. Je commence à avoir faim. Mais ou manger ? Il me faut un endroit discret et sombre. Je ne veux pas être déranger. Je ne peux pas manger chez moi, il y aurait trop d’odeur après. Je regarde donc a gauche et à droite, cherchant une proie…enfin, mon petit déjeuner. Je trouve enfin ce que je cherche et par m’installer sous un pont. L’odeur me met l’eau à la bouche, sans m’attarder j’attaque mon repas, mordant à pleines dents. Que ça fait du bien ! Je pourrais presque dire que je me sens revivre. J’observais un moment ce qu’il restait de mon festin et décidais de débarrasser rapidement avant de me faire repérer. Je vérifie d’avoir bien tout nettoyé et reprends ma promenade. J’ai parfois l’impression d’être dans une ville fantôme. Ou alors ce serait plutôt moi le fantôme ? Tout en marchant, je rêvasse, j’observe les sombres immeubles qui m’entour. Au moment où je tourne la tête, je sens un choc. Que dois-je faire ? Je viens de bousculer quelqu’un… Ma vie si solitaire, moi qui faisait tout pour rester seul, voilà la première fois que je suis distrait au point de bousculer quelqu’un sans me rendre compte de sa présence. Je m’excuse poliment. C’est une jeune femme, apparemment elle ne regardait pas tellement autour d’elle. Elle a les yeux dans le vague, probablement l’effet de l’alcool. Elle accepte mes excuses et titube avant de me tomber dans les bras. Que dois-je faire ? La laisser seule ? L’aider à rentrer ? Cela briserait les règles que je m’étais fixées à cette époque là… Elle se retire de mes bras et s’excuse. Elle lève ses yeux et me dévisage. Après un moment de silence, elle me demande mon nom. Mon nom ? C’est vrai que je ne me suis pas encore présenté. Je m’appelle Edouard Rossignol, ex-noble du 18ème siècle. Ce qui me fait donc 302 ans. Vous vous demandez sûrement comment j’ai fais pour vivre si longtemps sous l’aspect d’un beau jeune homme ? Eh bien…si vous voulez comprendre je dois vous raconter mon histoire…
C’était en 1706. J’étais dans mon manoir, en compagnie de mes serviteurs et de ma compagne. C’était une soirée comme les autres, où nous finissions notre repas tranquillement. Au moment de passer au dessert, quelqu’un frappa à la porte. Il s’agissait du voisin, Mr Dufournier. Il me demandait de s’entretenir en privé, et semblait troublé et nerveux. Je remarquais qu’il suait beaucoup. Pensant que c’était grave je lui demandait de m’attendre dans la pièce d’a côté. Je retournais voir ma compagne et lui demandais de m’excuser, mais qu’apparemment il y avait une urgence. Elle acquiesça un sourire et je reparti vers la pièce où Mr Dufournier m’attendait. Il regardait par la fenêtre, me tournant le dos. Je fermais les portes et le priais de s’asseoir. Je lui demandais gentiment ce qui le tracassait pour le mettre dans cet état. Il me demanda tout d’abord de le croire. Sa phrase me sembla étrange. De quoi allait-il donc me parler ? Il enfouit son visage dans ses mains et respira bruyamment. Il releva la tête après quelques secondes et me regarda. -« J’ai tué ma femme et tous mes serviteurs. » Il me l’a dit le plus naturellement du monde. Sur le moment, je ne sus quoi répondre. Je le regardais, espérant que ce soit une blague. Il me regardait avec un air grave et m’expliqua qu’il y a quelques jours de cela, un homme est venu lui rendre visite, tard le soir. Il ne le connaissait pas, mais lui offrit l’hospitalité. L’homme est entré dans la chambre de Mr Dufournier dans la nuit, et l’aurait mordu au cou, suçant son sang, mais en laissant juste assez pour le laisser en vie. Sa femme ne s’était pas réveillée et n’avait rien entendu. L’inconnu s’était enfui avant le lever du soleil. Il resta alité et ne mangea rien les jours suivant. Un mystérieux mal l’ayant prit. Il n’aimait plus ses plats favoris, supportait mal la lumière du soleil et devenait agressif. Du jour au lendemain, il se sentit mieux, mais ne supportait toujours pas la lumière trop forte du soleil. Cette nuit là, sa femme l’avait rejoint dans le lit, profitant qu’il aille mieux pour essayer d’avoir ses faveurs. En plein acte, il a eut une soudaine envie de la mordre dans le cou. Avant qu’il ne s’en rende compte, elle gisait dans ses bras, inerte. Au lieu de se sentir coupable, triste ou quoi que ce soit, il en éprouvait du plaisir et partit à la recherche de ses serviteurs, auxquels il fit subir le même sort. Après que tout le monde soit mort, il s’était assis dans un fauteuil, et commença à comprendre ce qu’il avait fait. Cédant à la panique, il avait été chez la personne la plus proche : Edouard Rossignol. Je fus surpris d’entendre son histoire. J’étais un homme de science, ne croyant pas aux monstres et autres démons, tout comme Mr Dufournier. Pourquoi alors racontait-il cela ? Etait-il devenu fou ? Ou sous l’emprise d’un drogue ? Avant que je n’ai eut le temps de dire quoi que ce soit, il murmura qu’il en voulait encore. Sa démence le reprenait. Il se leva et se dirigea vers moi. Il essaya de m’étrangler, mais je résistais. Il parvint quand même à me mordre, mais je réussi a le faire lâcher prise. En le poussant, il tomba dans la cheminée et pris feu dans un énorme hurlement. La main sur le coup, essayant de contenir le sang qui coulait, j’appelais mes serviteurs. Je leur demandait de ne rien dire à ma compagne et allait me coucher. Elle dormait déjà. Déjà le matin. Le soleil est violent, puissant. Il faut fermer les rideaux. Je demandais à ce qu’on me laisse tranquille aujourd’hui. Toute la journée je restais alité, repensant sans cesse à l’histoire de Mr Dufournier. Je sursautais lorsque la porte s’ouvrit. Marie, ma compagne, était rentrée plus tôt. Sans doute s’inquiétait-elle de mon état. Je me levais et allait à sa rencontre. Je me sentais déjà mieux que ce matin. Elle me pria de rester au lit, mais je fis mine de n’avoir rien entendu. Elle se tourna et se dirigea vers la fenêtre. Je l’attrapais par la taille et la pris dans mes bras. Elle semblait surprise. Son odeur m’envoûtait, m’attirait. Je commençais à lui défaire sa robe. Elle me demanda d’arrêter, prétextant que j’étais encore convalescent. De nouveau, je fis mine de n’avoir rien entendu. Je passais mes mains à l’intérieur de la robe et caressa sa poitrine. Elle essaya de se défaire de mon étreinte, mais je la retins. Je retirais la robe et la plaqua contre le mur, lui tenant les mains au dessus de sa tête. Elle commençait à me prier fortement d’arrête cela, mais je ne voulais pas. Ma main de libre descendit et je caressais son entrejambe. Elle commençait à pleurer me suppliant d’arrêter. Je lui fis faire volte-face et la poussa dans le lit. J’enlevais mes vêtements et alla la rejoindre. Elle essaya de s’échapper, mais de nouveau je la retins. Je la voulais, là, maintenant ! Je lui écartais les jambes de force et commença à l’embrasser. Ainsi, elle ne pouvait crier. C’est la première fois que je la forçais pour qu’elle soit mienne. Ne comprenait-elle pas cet ardent désir que j’aie ut en la voyant aujourd’hui ? Je lui mis une main sur la bouche, continuant avec force. Elle ne pleurait plus. Je la basculai à plat ventre. Et attendit un moment, respirant bruyamment, elle tourna la tête et me demanda pourquoi je m’arrêtais. De nouveau, je fus pris d’un sentiment de possession et d’envie. Je repris avec force. Elle essaya de se retourner, et fini par se mettre sur moi. Je sentais que je n’allais plus tenir longtemps. Je levais mes bras et agrippa sa gorge, serrant de plus en plus fort, serrant de toutes mes forces. Lorsque je me rendis compte de ce que je faisais, il était trop tard… C’est ainsi que j’ai tué celle que j’aimais. J’attendis la nuit pour sortir dans le jardin et l’enterrer. Je faisais une tombe juste à côté de la sienne, portant mon nom. Ainsi on ne me recherchera peut-être pas. Je pris quelques affaires et disparus dans la nuit. J’errais ensuite sans but, me nourrissant de rongeur ou d’oiseau. C’est à partir de là que j’ai décidé d’éviter tout contact avec les humains, d’être solitaire. C’est ainsi qu’on passé 3 siècles…
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| | | Sakura =^.^= Admin
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| Sujet: Re: Concours 2 résultats Mar 8 Juil - 18:07 | |
| Sakura 2(suite et fin)- Spoiler:
Après m’être présenté, elle me dit son prénom à son tour. Elle s’appelait Marie Pauz. Elle commença à me raconter ce qui lui arrivait. Son copain l’avait lâché et elle avait perdu son emploi. Elle était ivre et n’arrêtait pas de s’excuser pour le dérangement. Lorsqu’elle voulu rentrer, elle tituba et tomba. Elle commença alors à pleurer. Cette façon de pleurer !! On dirait Marie, ma chère Marie… Je ne peux pas la laisser là ! Je décide de la raccompagner chez elle. C’était moins facile que ce que je ne pensais. Marie n’arrêtait pas de trébucher, de se tromper de route, de s’arrêter sans raison. Pendant qu’elle regardait ailleurs, je l’observais. Elle ne ressemblait pas à ma Marie physiquement, mais quelque chose me faisait penser à elle dans son comportement et sa manière de s’exprimer. Enfin, nous arrivons devant son appartement. Il est à l’opposé du mien, de l’autre côté de la ville. Je n’était jamais allé aussi loin encore. Marie s’était arrêtée. Elle se retourne et me fait un grand sourire. Je ne peux m’empêcher de rester figé. Elles ont le même sourire ! Voyant que je ne bouge pas et que je ne dis pas un mot, elle me demande si je vais bien. Je me ressaisis et lui répond que oui. Je regarde le ciel. Il commence déjà à s’éclaircir ! Il faut que je rentre ! Je bafouille quelques excuses et m’éclipse en courant. Pendant ma course, je décide d’être plus prudent lors de mes sorties. Il ne faut plus que je parle aux humains. Cela ne leur fera que du mal ! Je n’arrête pas de regarder le ciel. Je n’ai vraiment pas été prudent. M’aventurer de la sorte sans me soucier de l’heure. Ca y est ! Je vois mon immeuble. Mes clefs, il faut que je les retrouve ! Je me dépêche d’ouvrir la porte, la claque et je me mets à l’abri dans mon « lit ». Je ne m’endors pas tout de suite. Je réfléchi. A cause de cette rencontre, j’ai failli me retrouver dehors, quand il fait jour. Le soleil me manque parfois…
Une nouvelle nuit débute. Comme à mon habitude, je me lève, je regarde dehors et sors doucement et prudemment. Cette fois, j’observe dehors avant de sortir de l’immeuble. Je ne veux pas rencontrer à nouveau Marie. Je ne la vois pas. Je sors et j’emprunte les mêmes rues que d’habitudes, à la recherche de mon déjeuner. Je vais manger sous le même pont. Au moment de repartir, après avoir « fait le ménage », je repense à Marie. Sera-t-elle là ce soir aussi ? Ou était-ce juste pour une fois qu’elle venait se promener dans ce quartier ? Je me mets à l’abri dans une ruelle, et j’observe. Je regarde les gens passer. Les diplomates qui rentrent chez eux après une dure journée, les adolescents qui jouent et rigolent, n’ayant pas envie de rentrer. Et là, cette jeune femme qui se ballade et semble chercher quelqu’un ou quelque chose. Elle se retourne et je vois son visage. C’est Marie ! Il ne faut pas qu’elle me voie ! Je me tourne, à la recherche d’une autre cachette. Je n’en vois pas. Où est-elle ? S’approche-t-elle de moi ? Je ne la vois plus ! Une main se pose sur mon épaule. Je sursaute et je me retourne. C’est Marie. Je ne l’ai pas entendue ni sentie arriver. Et comment a-t-elle fait pour se faufiler aussi rapidement derrière moi ? Avant que je n’ai eut le temps de lui demander quoi que ce soit, elle me salue avec un grand sourire. Je ne peux m’empêcher de me demander comment elle a fait. Que vais-je faire ? Prétexter un rendez-vous ? Je ne peux pas rester avec elle, elle risque de découvrir ce que je suis vraiment. Je sens qu’elle me tire par le bras et m’entraîne vers la grande rue. Je ne veux pas y aller. Il y a trop de gens, trop de lumière. Je sens la peur monter en moi. Marie a du le remarquer. Elle me demande ce qui ne va pas. Je lui dis juste que je n’aime pas la foule et les lieux où il y a trop de gens. Elle semble me comprendre, mais m’y entraîne quand même. On fait le tour du quartier. Des magasins sont encore ouverts, notamment les bars et pubs. Dans les parcs publics, les adolescents sont rassemblés par bande, discutant joyeusement. Marie s’arrête et me regarde. Elle me demande depuis combien de temps je suis dans cette ville. Je lui réponds depuis une dizaine d’années. En réalité, cela doit faire près d’un demi siècle que je suis ici, mais je ne peux le lui dire, que pensera-t-elle de moi ? Elle commence à me raconter alors son enfance, sa vie. Depuis toujours elle a été dans cette ville. Je l’envie. Moi qui suis obligé de bouger pour éviter qu’on ne me suspect. Je regarde discrètement ma montre. Il est 4h42 et le soleil se lève dans une heure. Qu’est-ce qu’une femme fait dehors en pleine nuit ? Ne ferait-elle pas mieux d’être chez elle et de dormir ? Marie me dit qu’elle doit rentrer. Je suis surpris. Serait-elle aussi… ? Non, c’est impossible, je l’aurais su. Pourtant il y a quelque chose, mais quoi ? Elle me tourne le dos et se met en route. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais je n’ai pu m’en empêcher. -« Est-ce que vous croyez aux vampires ? » Elle s’arrête. Ca y est, j’ai fais une erreur. Je n’aurais pas du lui demander. Marie se retourne et me regarde. J’attends sa réponse avec impatience. Elle me sourit, et me dit que si ils existaient, ils devraient me ressembler. Je lui demande pourquoi. J’ai peur qu’elle ne découvre mon secret. -« Parce que vous êtes comme moi apparemment. Condamné à vivre la nuit. » Je lui demande ce qu’elle veut dire par là. Elle m’explique qu’elle est malade. C’est une maladie qui fait qu’elle ne supporte pas les rayons du soleil et les UV. Elle est donc obligée de vivre et sortir la nuit. Je ne pensais pas que les humains pouvaient avoir de telles maladies. Il est vrai que je regrette la lumière du soleil, mais au moins je ne serai plus jamais malade. Elle me redit au revoir, et continue son chemin. Je décide de la suivre. Je me cache, pour ne pas qu’elle me remarque. Je reconnais son immeuble. Elle sort ses clefs, qui brillent au premier rayon du soleil… Le premier rayon du soleil !? Il est déjà si tard !? Que vais-je faire ? A priori je n’aurais qu’une solution, c’est de rentrer chez elle et avouer que je l’ai suivi. Plus je réfléchi et plus je perds du temps. Je décide de tenter le tout pour le tout et court. Je l’attrape par l’épaule, essoufflé et en sueur. Marie ne cherche pas à me demander ce qu’il se passe et me fait entrer. Son appartement est plus meublé que le mien. Toutes les fenêtres sont fermées et protégées par des rideaux spéciaux. Aucun rayon de soleil ne peut entrer chez elle. J’enlève mes chaussures et je reste debout dans le hall. Elle me dit d’entrer et de m’installer sur le canapé. Elle m’apporte ensuite un verre d’eau et me demande si je veux me reposer un peu. Ce n’est pas que j’ai besoin de dormir mais j’ai moins d’énergie en journée. Elle s’installe à côté de moi et me demande si ça me dérange. Je lui réponds que non. Elle boit un café, une couverture sur les jambes, regardant le vide. Sans que je m’y attende, elle me demande pourquoi je sors la nuit. Elle m’explique qu’elle m’a déjà vu plusieurs fois, toujours aux mêmes endroits. Elle avoue que parfois elle me suivait. Cette remarque me fais peur…M’aurait-elle vu prendre mes déjeuner ? Je préfère me taire et l’écouter. Elle me raconte que le premier soir où on s’est parlé, elle était saoule parce que son patron l’avait viré à cause de sa maladie, mais aussi parce qu’elle était tête en l’air depuis un moment. Elle tourne enfin la tête et me regarde dans les yeux. Ses joues sont rouges. -« Je t’aime » C’était plus un murmure qu’une phrase, mais je l’ai clairement entendu. Depuis Marie, il y a 3 siècles, je ne suis plus tombé amoureux, par peur. J’ai envie de m’enfuir, mais aussi de rester, de la prendre dans mes bras. Elle s’approche encore plus. J’entends son cœur qui bat, le sang qui se déplace dans les artères de son cou. Mon cœur s’accélère, je sens des gouttes de sueur sur mon front. Elle passe une main sur ma joue. Cela fait si longtemps que je n’ai rien senti de tel ! Elle m’embrasse. Je panique et je la repousse. Je respire bruyamment. Je risque de perdre le contrôle à tout moment. C’est comme allécher un chien affamé avec un morceau de viande. Je me lève et me dirige vers une des fenêtres. J’observe les détails des rideaux. J’entends Marie qui se lève du canapé. Je suis presque sûr qu’elle ne veut plus me parler, plus me voir. A ma plus grande surprise, elle était venue vers moi, m’entourant la taille avec ses bras. De nouveau, mes palpitations recommencent. Je lui enlève les bras, lui demandant de rester à l’écart de moi, pour son bien. Elle baisse les yeux, comme si elle hésitait. D’un coup, elle semble se décider. -« C’est parce que tu es un vampire, c’est pour ça ? Tu as envie de me mordre ? » Je reste sans voix. Ainsi donc elle avait deviné. Elle me raconte qu’elle m’a vu boire le sang des rats, et les enterrer. Qu’elle me voyait sortir que la nuit, évitant les gens. Au début, elle ne voulait pas y croire, mais peut à peut elle l’a accepté et est tombée amoureuse de moi. Je cherche à dire quelque chose, mais je ne trouve rien à lui répondre. Un grand silence s’installe. -« Tu n’as pas peur de moi ? » C’est tout ce que j’arrive à articuler. Marie me répond que non et s’approche doucement de moi. Elle parle d’une voix douce. Elle me dit que toute sa famille est morte, qu’elle n’a plus rien ici. Je pense savoir où elle veut en venir. Mais je ne sais pas si je serai capable d’exaucer son vœu. Je m’étais juré de ne jamais boire de sang humain. Elle me regarde avec des yeux qui expriment l’envie et en même temps la tristesse. -« Je ne peux rien faire pour toi. » Je retourne m’asseoir sur le canapé. Marie me rejoint quelques secondes plus tard. Elle met sa main sur sa joue et me force à la regarder. Elle me dit alors qu’elle peut comprendre que ce ne soit pas facile pour moi. Elle me demande ce qui me retient. Je lui explique alors mon histoire. Elle m’écoute sans poser de questions. A la fin, elle me prend dans ses bras et me dit que ça n’a pas du être facile pour moi. Elle rajoute qu’elle veut être là pour moi, que je ne suis plus tout seul. Je baisse les yeux. Je ne sais quoi répondre, mis à part qu’elle a raison. Je la laisse m’embrasser, me toucher, mais je reste sur mes gardes. Lentement elle s’allonge sur moi, m’enlève mes vêtements, me caresse. Je résiste. Je ne veux pas me laisser aller. Elle se déshabille à son tour. Il ne faut pas que je regarde. Elle m’embrasse dans le cou. Il faut que je résiste ! Elle m’attrape les mains et les mets au dessus de ma tête. Il faut que je pense à autre chose. Doucement, son autre main descend vers mon entrejambe. Comment ais-je fais pour me retrouver dans cette situation. Je la sens se positionner au dessus de moi. Je me débats, inutilement, sans énergie. Elle continue de m’embrasser et commence à bouger son bassin. Je n’en peux plus, je n’y arrive plus ! Je me défais de son étreinte, et passe mes mains sur son corps. Je l’embrasse partout. Elle accélère le mouvement, me mordille dans le cou. Elle cherche à me provoquer, mais je me retiens, je me contrôle au maximum. Sans que je m’y attende, elle me mord dans la nuque, mais sans retenue cette fois-ci. Je n’avais pas prévu ce coup-là. Je ne contrôle plus rien. Je l’agrippe et la pousse par terre, sur le dos. Cette fois, c’est moi qui lui retiens les mains, qui fait le mouvement. Qui la mord, sans retenue. Je sens son sang couler dans ma bouche. Je l’entends me murmurer à l’oreille qu’elle m’aime et qu’elle veut rester avec moi. Je m’arrête juste à temps. Au moment où je retire mes crocs, elle m’enlace, plus fort que jamais. Je n’en peux plus ! Nous nous enlaçons plus fort que jamais, dans un ultime mouvement de bassin. Elle se couche à côté de moi, me remercie. Marie m’embrasse encore et encore, malgré que je lui répète que le jour qui va venir sera pénible pour elle. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je ferais cela. Je me l’interdisais. Mais c’était une sensation inimaginable. Je me demande comment j’ai pu m’en passer aussi longtemps. Il m’en faut encore…Non ! Ce n’est pas bien ! C’était une exception. Il ne faut pas que ça recommence ou que Marie le fasse. Sauf entre nous deux. Nous sommes restés la journée dans les bras l’un de l’autre, savourant notre amour, pensant au futur. Le lendemain, Marie a fait ses bagages. Nous avons brûlé son appartement pour effacer toutes traces et sommes partis pour une nouvelle ville. Allez savoir, peut-être rencontrerons nous d’autre gens comme nous. Ou peut-être, nous rencontrerons vous?
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| Sujet: Re: Concours 2 résultats Mar 8 Juil - 18:08 | |
| Camus- Spoiler:
L’histoire de cette Nouvelle se situe dans le monde de Warhammer
Cette nuit devait être "La nuit", nous allions enfin éclaircir le mystère du cauchemar du village de Challesorm.
Nous étions tous des mercenaires à l’exception de notre employeur : un Répurgateur particulièrement fanatique, avec une grosse épée emmitouflée dans une couverture constamment sur le dos, et dont le seul et unique but était de "détruire tous les Démons". On avait tous compris depuis longtemps que, pour lui, les Démons étaient tous ceux qui ne lui plaisaient pas… c’est à dire presque tout le monde. Il s’en était fallu de peu à de nombreuses reprises qu’un membre du groupe soit accusé d’hérésie et condamné au bucher juste pour avoir simplement contesté ses décisions, moi même j’avais failli y passer deux fois. Mais ce malade était notre employeur, et il payait rubis sur l’ongle. Il fallait donc le supporter.
Je ne connaissais pas les autres membres du groupe avant d’être embauché. Il y avait un Elfe qui passait son temps à l’écart du groupe, fourbissant ses deux lames à chaque fois qu’on s’arrêtait pour faire une pause. Un Nain armé d’un énorme marteau à deux mains et d’une arbalète. Assez curieusement, il n’y avait jamais eu de frictions entre le Nain et l’Elfe : les deux passaient le moins de temps possible à proximité l'un de l’autre, et ils ne se causaient jamais. Ces deux là étaient les seuls non-humains de notre groupe composé d'un Chevalier errant mal rasé, avec une armure qui portait les stigmates de nombreux combats, une pyromancienne qu’il fallait sans arrêt surveiller pour qu’elle ne mette pas le feu au moindre bout de bois qu’elle croisait, un Ranger avec son arc long, et moi : le "médecin" du groupe.
Seul l’Elfe m’avait percé à jour. J’avais bel et bien des connaissances très poussées en médecine : je savais préparer des contre poisons, réduire les fractures, soigner avec les plantes, etc. Mais si j’avais cette connaissance, c’est que j’avais acquis au court d’un long séjour dans les pays d’Orient la connaissance des poisons, de l’anatomie humaine et de ses points faibles… et accessoirement du maniement des armes les plus improbables : faucilles, bâtons, étoiles de lancer, ninjatô… j’étais un « homme de l’ombre ». Les personnes ayant mes aptitudes étaient méconnues dans l’Empire, mais l’Elfe avait vu que mes mouvements, précis et mesurés, et que mon sens de l’équilibre hors normes trahissaient une connaissance qui allait au delà de la simple médecine. Il savait, mais il gardait l’information pour lui.
Cela faisait plus de sept heures que nous avions quitté le village de Challesorn. Nous étions enfin arrivé dans les ruines d’un autre village, déserté depuis près de vingt ans. Une planche vermoulue identifiait encore cet endroit sous le nom de "Mernah". La forêt avait commencé à reprendre ses droits ici, et déjà de jeunes arbres commençaient à traverser les vestiges des toitures. Ce village avait été rasé par une bande inhabituellement nombreuse de pillards minotaures. Les bandes d’homme-bêtes commençaient à devenir de plus en plus nombreuses et audacieuses dans les environs.
Nous ne fîmes pas de pause dans ces ruines… elles n’étaient qu’une étape. Notre but était d’atteindre le cimetière de Mernah, situé à une heure et demie de marche de ce village fantôme.
Il faisait déjà nuit quand nous arrivâmes au cimetière. C’était une sombre nuit sans lune et il nous était impossible d’y voir clair sans l’aide des torches. Seul le Nain semblait y voir relativement clair, habitué aux tunnels que ses semblables ont creusés un peu partout dans les montagnes. L’Elfe et moi-même parvenions à distinguer les formes au delà du périmètre des torches. Les autres, et surtout la pyromancienne, ne voyaient presque rien au delà de la zone éclairée par nos soins.
Rekhardt, le Répurgateur qui nous avait employés, nous ordonna de nous disperser pour couvrir le plus d’espace possible et de rechercher tout ce qui n’avait pas sa place dans un cimetière normal. La méthode n’était pas sans risque : en cas d’attaque, nous ne pourrions pas nous appuyer les uns les autres dans ce type de déploiement… mais nos vies importaient peu aux yeux de Rekhardt.
Le Ranger fut le premier à savoir que nous nous faisions attaquer, mais il ne put nous prévenir car la lame qui lui avait traversé la gorge l’empêchait de proférer le moindre son. Ce fut donc le Nain qui donna l’alerte en voyant le Ranger s’écrouler. Une douzaine de formes encapuchonnées nous tombèrent dessus : des Skavens. Ces affreux hommes-rats excellaient dans les embuscades et ils venaient de nous le prouver.
Je connaissais bien ces créatures, et plus particulièrement celles qui nous attaquaient. Elles aussi venaient d’Orient, et elles aussi se servaient de méthodes de combat peu courantes, on les surnommait les "Coureurs d’égouts". Je sortais aussitôt deux sais pour me préparer à faire face à deux d’entre eux armés de griffes de poignet. J’étais suffisamment rapide pour parer leurs attaques, mais ils attaquaient vite et bien, parfaitement synchronisés pour m’empêcher toute riposte, et j’étais contraint de reculer. Les autres membres du groupe avaient eux-mêmes fort à faire pour défendre leur vie et personne ne pouvait aider qui que ce soit, Rekhardt avait visiblement écopé du chef de la bande et s’apprêtait à livrer un duel avec l’assassin Skaven qui lui faisait face. Je fis un bond sur le coté pour tenter de me désengager, mais les Coureurs d’égouts me suivirent aussitôt. C’est alors que je vis la crypte.
Je fonçais à l’intérieur pour les forcer à m’attaquer un par un. Arrivé au seuil de la porte, je me retournais pour faire face à mes adversaires, mais un sifflement familier me fit changer d'avis et plonger à l’intérieur de la crypte, deux étoiles venaient de heurter la pierre la où, une seconde avant, se trouvait ma tête.
Les créatures me rejoignirent à l’intérieur et le combat se poursuivit, tel un ballet sans fin. C’est alors que nous perçûmes un mouvement à l’arrière de la crypte. Les Skavens le virent aussi et hésitèrent... pas moi. D’un mouvement sec et rapide, mon sai droit pivota et s’enfonça violemment dans la gueule de l’une des créatures. Elle s’effondra sans vie et je m’apprêtais à poursuivre le combat avec l’autre, mais il avait visiblement changé d’adversaire et s’était jeté sur ce qui avait bougé à l’autre bout de la crypte. Le Skaven fit un bond sur sa victime, mais, prit d’un mal mystérieux et foudroyant, il lâcha ses armes pour porter les mains à sa gorge. Il retomba lourdement sur le sol et se tortilla, du sang commençait à sortir de sa gueule. Quelques secondes plus tard, dans un dernier râle, il cessa de bouger.
« A qui ai-je l’honneur ? »
cette voix féminine qui se détachait du fond de la crypte était polie, douce, presque sucrée, et tranchait complètement avec le décor et les circonstances.
« Ceux qui me connaissent m’appelle Shizuka kaze, mais ici je me fais appeler simplement Karl. » répondis-je en faisant preuve d'une courtoisie qui me surprit moi même. « Et vous-même ? »
« Je me nomme Lyra, ravie de faire votre connaissance monsieur Karl. »
La jeune femme murmura quelques mots, et une torche s’embrasa à quelques mètres de nous, diffusant suffisamment de lumière pour me permettre de voir enfin clairement Lyra.
Elle était d’une beauté à couper le souffle : de longs cheveux dorés tombaient en cascades sur ses épaules, sa somptueuse robe blanche avec un léger décolleté mettait en valeur sa merveilleuse silhouette, la perfection féminine… mais je n’avais pas oublié le sort du Skaven qui lui avait sauté dessus. Cette rose magnifique n’était pas dépourvue d’épines. Cependant, Lyra ne manifestait aucun geste hostile à mon égard, je rangeais donc mes sais en gage de paix afin d’éviter un nouveau conflit, d’autant plus que celui-ci ne semblait pas s’imposer.
Elle me demanda ce que j’étais venu faire dans ce cimetière loin de toute zone habitée, et elle parue légèrement effrayée quand je lui annonçait que j’étais venu afin d’enquêter sur les morts mystérieuses du village de Challesorm.
« Je comprend pourquoi vous êtes venu dans cet endroit, mais je crains que vous ne fassiez fausse route : la source du problème ne vient pas de ce cimetière, croyez-moi. Qui vous a emmené ici ? » me demanda t-elle.
« Un psychopathe fini du nom de Rekhardt, le pire crétin qui m’ait été donné de rencontrer. »
Elle parut chanceler.
« Je le savais… » murmura Lyra en écarquillant les yeux, « il ne me laissera donc jamais en paix ? »
La bouche ouverte, elle me regardait avec effarement. C’est alors que je vis ses canines, bien plus développées qu’elles n’auraient du l’être. Ainsi, Lyra était une vampire.
« Et ce ne serait donc pas vous qui seriez à l’origine des problèmes de Challesorm ? »
Lyra comprit que j’avais deviné sa nature et se mit sur la défensive. Elle me rétorqua qu’elle n’avait pas besoin d’aller étancher sa soif dans ce village lointain alors qu’elle avait une profusion d’hommes-bêtes dans cette forêt, dont le sang était nettement plus riche et nourrissant.
L’argument valait ce qu’il valait, mais le fait est que j’ignorais tout du mal mystérieux qui frappait les habitants de Challesorm. En l’état actuel des choses, Lyra n’était toujours pas agressive malgré les circonstances, et cette absence d’hostilité était à mettre à son crédit. Certes il y avait le Skaven qui avait été fauché par la mort, mais il l’avait agressé et elle n’avait que se défendre, j'avais bien fait la même chose avec son camarade. L’heure était peut-être venue d’avoir une petite discussion avec les deux protagonistes de cette affaire : Rekhardt et Lyra.
Comme s'il m'avait entendu, c’est à ce moment précis que Rekhardt entra dans la crypte. Il s’arrêta pour toiser Lyra avec un certain dédain.
« Nous nous retrouvons enfin Lauréanne ! » lança Rekhardt. « Cette fois tu ne m’échapperas pas !! »
« Tu as toujours été obstiné Dietrich. » Rétorqua Lyra.
En ce qui me concernait, il y avait deux prénoms de trop dans cette histoire, je me permettais donc d'entrer dans la discussion.
« Un petit instant vous deux… depuis quand vous vous appelez Lauréanne et Dietrich ?? »
Rekhardt me toisa avec colère, comme si je venais de commettre un crime de lèse-majesté en lui adressant la parole. Il ne répondit pas, mais prit son épée à la main et commença à défaire la couverture. Son arme était finement travaillée, la lame ondulée était parcourue de motifs étranges, et la garde ressemblait à une paire d’aile de chauve souris. C’est alors qu’une armure rouge sang, décorée de motifs macabres, apparut par magie pour recouvrir intégralement le corps de Rekhardt/Dietrich. Il fit tournoyer son énorme épée avec une aisance non dissimulée, puis il se mit à sourire…. Laissant apparaître 2 canines surdéveloppées.
Cette fois-ci la surprise fut pour moi. Rekhardt était donc aussi un vampire, mais manifestement il n’avait pas grand chose de commun avec Lyra/Lauréanne. J’avais entendu parler de ces vampires portant une armure rouge, on les surnommait les « Dragons de Sang ». Ils étaient censés avoir tous été exterminés par un Répurgateur, un vrai, mais manifestement, il n’avait pas réussi à tous les avoir. L’ennui c’est que les Dragons de sang étaient réputés pour leurs qualités martiales exceptionnelles, et être un Shinobi n’allait probablement être suffisant pour me sortir de là.
Je tentais ma chance et lançais mes deux sais droit vers la tête de Rekhardt, mais ce dernier para mes projectiles avec nonchalance. Je sortis donc mes deux kamas de derrière mon dos et me préparais pour l’inévitable combat qui allait m’opposer à mon ex-employeur.
Lyra incanta un sort derrière moi et une demi douzaine de squelettes surgirent des tombes alentours pour se jeter sur Rekhardt. Ils n’étaient pas assez bon guerriers pour espérer le blesser et il commença à les détruire méthodiquement, mais ils me fournirent une diversion inespérée pour trouver une faille dans sa garde. Dietrich abaissa son épée vers moi, mais la trajectoire ne fut pas parfaite car il esquiva un coup d’épée rouillée à la même seconde. Je bloquais sa lame à l’aide d’une de mes faucilles et envoyait l’autre droit sur un défaut de la cuirasse. Touché !
Rekhardt grimaça et m’envoya un revers de sa main ganté dans la figure. Si je n’avais pas accompagné le coup, il m’aurait vraisemblablement décollé la tête des épaules. Je fis quand même un vol plané à travers la crypte. Il se débarrassa aisément des squelettes restants qui l’entouraient et s’approcha de moi pour m'achever alors que je tentais péniblement de me rappeler où se trouvait le plancher et où se trouvait le plafond.
« Tu as osé me blesser misérable mortel ! tu paieras cet affront de t… »
Mais il ne put finir sa phrase car une lame siffla derrière lui. Instinctivement, il para le coup… et se prit le second là où mon kama avait déjà frappé. L’Elfe s’était débarrassé de ses adversaires et venait d’entrer dans la crypte pour s’apercevoir lui aussi que son employeur ne correspondait plus vraiment à ses attentes.
Un duel s’engagea entre ces deux bretteurs, mais l’elfe reculait au fur et à mesure que le vampire avançait. Lyra vint m’aider à me relever et me sourit timidement.
« Je suis désolée que vous vous retrouviez impliqué là dedans ! Je suis une Lahmiane, une famille de vampire particulière, et nous ne sommes pas vraiment en très bon termes avec les Dragons de sang»
« Vous n’y êtes pour rien » lui répondis-je en lui rendant son sourire, « lui en revanche… »
Je me relevais et sortis de sous ma tunique une chaîne qui entourait plusieurs fois ma taille. Au moment où Rekhardt leva à nouveau son épée pour frapper, je lançais ma chaîne. Elle s’enroula autours de son bras, ce qui bloqua son attaque. L’Elfe mit ce temps mort à profit pour se dégager de sa position délicate et venir à mes cotés, le souffle haletant.
C’est alors que le chevalier errant entra à son tour dans la crypte. Il s’était lui aussi débarrassé de ses Skavens, et il contempla surprit la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Rekhardt fit pivoter son épée et trancha d’un seul coup la chaîne qui retenait son bras prisonnier. Lyra avait ramassé mes sais par terre et me les rendit alors que le chevalier errant dégaina son épée ensanglantée pour se joindre à notre combat contre le Dragon de sang. Face à trois adversaires aguerris, ce fut Rekhardt qui commença à reculer. Les coups rapides de l’Elfe, les coups puissants du chevalier et la précision des miens le mirent en difficulté.
Lyra jeta un nouveau sort de réanimation des cadavres et les squelettes qui avaient été mis en pièces quelques instants auparavant se relevèrent derrière Rekhardt et commencèrent à l’agripper. C’était l’occasion rêvée. La lame du chevalier traversa l’armure pourpre à hauteur de l’épaule, créant une ouverture pour un de mes sais qui se planta dans le cœur du vampire, les lames jumelles de l’Elfe finirent le travail en décapitant le Dragon de sang.
Le corps massif s’effondra par terre, et le chevalier brisa sa lanterne sur le cadavre. Je récupérai alors la torche que Lyra avait allumée au début de notre rencontre et l'approcha de Rekhardt. L’huile s’enflamma, consumant son corps.
Lyra avait commandé à ses squelettes de réintégrer leurs tombes et relâcha la magie qu’elle exerçait sur eux. Les squelettes retournèrent à leur repos.
« Et maintenant ? » me demanda le Chevalier en regardant Lyra.
« Le mystère du village est éclairci. » lui répondis-je « le vampire a été éliminé, on mérite bien un peu de repos. Tachons de retrouver les autres.»
Je regardais Lyra, elle nous souriait.
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| Sujet: Re: Concours 2 résultats Mar 8 Juil - 18:09 | |
| Et enfin Einjenhar(il n'y a qu'une moitié, mais il me l'a rendue avant la fin, donc je la met) - Spoiler:
Cette nuit , un peu comme toutes les autres , était froide et silencieuse .Cependant , quelque chose était différent , sans vraiment pouvoir se l'expliquer , Myriam continuait sa route.Cette jeune fille de 19 ans sortait d'une soirée d'anniversaire d'une de ses amies , étant en retard , il décida de prendre un raccourci afin de rentrer au plus vite et d'éviter les foudres de son oncle .En se faufilant au détours des des rues , elle avait presque rattrapé son retard , mais pour arriver à temps il lui fallait traverser une vieille propriété , aujourd'hui refuge de squatteurs et repère de certains voyous . Myriam se rapella les paroles de son oncle , quoi qu'il devait se passer , elle ne devait jamais traverser cet endroit.Malgré cet avertissement , elle se risqua à traverser la propriété , ce qui devait lui faire gagner pas mal de temps. A l'instant ou elle alla se faufiler , une main lui aggripa l'épaule , elle sursauta en se se retournant . Il s'agissait de son ami Val , ainsi que son petit copain Tony , surnommé T par quasiment tout le monde, ils s'étaient dépechés de rattrapé Myriam afin de la raccompagner, dernierement , certaines choses se passaient durant la nuit mais les autorités se taiasaient là dessus . "Alors , tu aurais pu nous attendre , on va te raccompagner, tu sais que les rues ne sont pas sures à cette heure" lui dit val , T aquiesca et rajouta " en plus , mon appart est pas très loin de chez toi , et comme val et moi on voulais être tranquille ..." "Imbécile " à ses mots , val qui était devenue toute rouge, frappa T à l'estomac , ce qui le fit mettre genou à terre "toujours aussi amoureux à ce que je vois "répondit Myriam en riant , ce qui fit aussi rire val et T "Bon , c'est pas tout ça , mais mon oncle doit certainement attendre mon retour , si j'arrive encore en retard , ca va être ma fête "dit myriam "ben ok , on y va , on coupe par là , c'est plus court " répondit T en pointant du doigt la propriété "je suis pas certaine que ce soit un bon choix "répondit val " ce coin est pas très sur à ce qu'on dit " "t'inquietes pas bébé , je suis là "rétorca T " en plus je connais certains des squatteurs , ils sont innofensifs tellement ils sont défoncés " Le groupe se mit alors en route , pressant le pas pour passer au plus vite cet endroit fort peu rassurant . Tandis qu'ils étaient en route , myriam sentait un frisson parcourant son corps , ce qui la mettait mal à l'aise . Arrivés à hauteur du manoir , au centre de la propriété , le mal être de myriam s'amplifiait inexpliquablement ; la batisse , vieille de plusieurs siècles laissait encore une forte impression à ses abords . Au coin de la maison , un groupe d'individus , visiblement éméchés , regardait ceux qui les approchait. "hey , mates moi ça , y a deux jolies filles qui se pointent " dis l'un d'eux "ouais , on va bien pouvoir faire la fête "répondit un autre Ces paroles ne rassuraient en rien myriam , pendant ce temps , T alla discuter avec le groupe qui commençait à encercler les trois jeunes gens . "Salut les gars , ca va ? on fait que passer , restez zen " dit T en s'adressant au groupe Leur réponse fut on ne peut plus clair , T fut assailli de coups , pendant que val et myriam étaient plaquées au sol par certains individus. "ouais ca va très bien , pauvre naze , on va bien prendre soin des filles " répondit un membre du groupe pendant que les autres riaient Myriam réussit à s'échapper de l'emprise des individus et chercha à appeller à l'aide . Elle fut vite rattrappée et violemment projetée contre un mur du manoir . A cette vue , T , réussit à se débattre et frappa l'agresseur de myriam , mais fut aussitot repris par le nombre d'agresseur qui l'entoure. "Salopards" rétorqua T , fou de rage "je vais t'apprendre la politesse " lui dit alors un de ceux qui le tenait , avant de lui asséner plusieurs coups de couteau "Tony !!!!!" hurla val , des larmes parcourant son visage, le voyant s'effondrer sous les coups de son agresseur . "voila , on va être enfin tranquille , je vais m'occuper de celle là " dit il en pointant du doigt Myriam, qui se tenait la tête , essayant d'arrêter le saignement dont elle était victime . Se relevant péniblement , elle s'appuya contre le mur , avec sa main ensanglanté . Un violent frisson lui parcoura l'échine , bien plus violent que ce qu'elle avit connu jusqu'alors . Pendant ce temps , le temps se refroidissait très vite , ce qui n'avait pas entamé l'ardeur de la bande de soiffards , essayant de parvenir à leur fin . "ASSEZ !!!" une voix puissante hurla dans les ténébres , semblant provenir de la maison , mais personne ne semblait être là . Le temps semblait s'être figé quelques secondes , mais un des voyou semblait ne pas être effrayé et se dirigea vers la maison "Arrêtes " cria myriam " il ne faut pas aller là dedans , c'est dangereux" Ils 'esclaferent tous de rire , il continua sa route , franchissant le péron et disparut une seconde dans la pénombre . Ils reprirent leur activité malsaine jusqu'au cri , inhumain de leur camarade ; on le vit ressortir , titubant , se tenant le torse . "que s'est il passé " demanderent ils juste avant que ce dernier ne s'écroule , laissant apparaitre une plaie béante à la poitrine. " Vous auriez mieux fait d'écouter Yumi , maintenant subissez votre chatiment" s'exclama une silhouette sortant de l'ombre de la maison . "on va te crever " repliquerent certains d'entres eux avant de s'élancer sur lui Myriam, légerement Ko regardait la scène , presque irréelle , voyant les couteaux s'enfoncant dans le corps de cet inconnu sans qu'une goutte de sang ne coule . "Mais c'est quoi ce gars ??? " se demandait l'un d'eux en reculant , constatant que ses efforts ne menaient à rien , geste bientot suivi par tout les autres . "Pathétique, vous vous attaquez à moi avec ça en croyant me tuer ? savez vous qui je suis au moins ? Je suis Balthazar !!" dit il en aggrippant un de ses assaillants et en lui arrachant le bras comme une aile à une mouche . Un sourire se lisait sur son visage , voyant la peur dans les yeux des pauvres bougres présent en ces lieux . Pendant ce temps , val , libre de tout mouvement , se précipita vers T , agonisant , suite aux coups qu'il avait reçu . Myriam , eut le réflexe de prendre son portable et d'appeller les secours , afin que ce cauchemard cesse . Les voyous commencèrent à se disperser , mais cette fois ci , c'était eux les proies . Deux essayerent de s'enfuir par delà le petit bois derriere , en un geste , ils eurent la nuque brisée par balthazar qui les avaient rejoint . "Mais bordel , t'es quoi? " demanda l'un d'eux " Tu n'es pas assez intelligent pour t'en être rendu compte , alors je vais te le dire "lui répondit balthazar tout en s'approchant de lui "je suis un Vampire" lui dit il avant de le décapiter d'un revers de la main , et s'abreuvant du sang s'echappant de la nuque du pauvre malheureux .En voyant la scène , pris d'effrois , ce qui restait des voyou voulu prendre la fuite , mais aucun d'eux ne parvint à échapper à balthazar qui les tua les uns après les autres. Le dernier d'entre eux , supplia balthazar de l'épargner , à ses mots balthazar , attrapa ce dernier au coup , le souleva du sol . Myriam , val et T observaient la scène au loin , voyant celui qui les avait agressé plus tôt , gesticulant comme un insecte pris dans une toile d'araignée avant d'assister à la mise à mort effroyable; balthazar souleva encore plus haut sa victime , avant de lui arracher le coeur et de balancer le corps sans vie loin de lui , tenant encore le coeur palpitant dans sa main .Il jetta alors un regard vers myriam , avant de lentement se diriger vers elle .On commençaient à entendre au loin des sirènes , val en pleurs, essayait de soutenir T , qui respirait à grand peine . "faut vous en allez "sussura T " ce gars là est dangereux , je suis foutu , sauvez vous" "je te laisse pas là , les secours arrivent " lui rétorqua val Myriam ne quittait pas balthazar des yeux , le voyant lentement venir vers elle , quand soudain il disparut dans un nuage de brume pour réapparaitre juste à coté de T "hé bien , tu es dans un bel état mon jeune ami" s'adressa balthazar à T . "laisses les tranquille " cria T à bout de force " tues moi si tu veux" "je ne crois pas que ta mort ferait plaisir à ces deux gentes demoiselles , d'ailleurs je peut te sauver , enfin tout dépendra de Yumi " dit Balthazar en souriant "mais qui est Yumi?" demanda myriam "mais c'est toi , voyons , après tant d'années tu aies oublié mon visage "lui répondit tendrement balthazar "je te prie d'excuser mon attitude , je suis devenu fou de rage en les voyant porter la main sur toi" Les corps sans vie qui jonchaient le jardin , tous éxécutés dans une violence inouïe contrastaient avec l'attitude docile et attentionnée de balthazar envers Myriam "Tu peut soigner Tony ? que veux tu de moi en échange ?"demanda Myriam sans dire un mot , balthazar écarta val du corps de T ,et commença à psalmodier une incantation au dessus de celui ci ,un pentacle de sang se dessinait progressivemment autours du corps du T .Celui ci commençait à convulser à mesure que ses blessures disparaissaient ;sans pour autant que T ne paraissent trop souffrir . Myriam regardait attentivement le visage de balthazar , et constata un filet de sang s'echappait de sa bouche , et ce , à chaque fois qu'une blessure de T se refermait ; le rituel devait vraisemblablement faire souffrir l'incantateur . T se releva doucement , il n'avait plus aucune blessure apparente , val pleura de joie en lui sautant au cou , myriam laissa aussi couler ses larmes myriam réitera sa question à balthazar , ce qu'il souhaitait d'elle , il la regarda en souriant tendrement et lui répondit : "par amour pour toi , il y a plusieurs siecles, j'ai vendu mon âme au diable , je ne souhaite que de te savoir heureuse , sauf peut etre venir me parler de temps en temps " balthazar se releva brusquement et regarda vers le bosquet avoisinant , on vis soudain apparaitre la sillouhette d'un robuste gaillard , qui n'était autre que l'oncle de Myriam "Myriam tu vas bien ? " lui demanda son oncle "elle va plutôt bien , compte tenu des evenements , tu devrais plutôt t'occuper de son ami , j'ai soigné ses blessures , tu sais ce que ca va veux dire mon vieil ami william" sur ces mots balthazar rentra dans le manoir en saluant de dos . Myriam se demandait comment balthazar connaissait le prénom de son oncle , mais une chose l'intriguait encore plus , qu'entendait il par tu sais ce que ca veut dire la guérison des blessures de Tony, elle posa directement la question à son oncle . son oncle lui répondit :" balthazar est un vampire , mais pas n'importe lequel , il est tres puissant en magie noire , ce qu'il a fait à Tony l'a sauvé , certes , mais cela aurait du le transformer en serviteur des tenebres , vu que Tony se porte bien , ou il a échoué dans l'accomplissement de son rituel , ou il a volontairement ralenti la transformation , dans tout les cas , Tony tu viens avec moi , on va briser ce pacte et te libérer des puissances occultes" val demanda si Tony risquait de mourir si on brisait le pacte , william lui répondit que non , mais que Tony souffrirait énormement et n'aurait par la suite aucune séquelle .De nombreuses questions se bousculaient dans l'esprit de Myriam , elle savait que ni balthazar ni son oncle ne lui fourniraient ses explications , cependant , elle entendait bien avoir un début de réponse , notamment qur l'identité de Yumi .
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| | | Sakura =^.^= Admin
Nombre de messages : 1583 Age : 36 Date d'inscription : 15/02/2006
| Sujet: Re: Concours 2 résultats Mar 22 Juil - 19:18 | |
| Et voilà, concours forum terminé!! Et il y a 2 ex-aequo Titechoz et Sakura(moi) XD Etant admin, je privilégie les membres Donc Titechoz, je vais t'envoyer un MP pour avoir ton adresse, et t'envoyer ton cadeau^^ | |
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| Sujet: Re: Concours 2 résultats | |
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| | | | Concours 2 résultats | |
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